
Réduction des vacances
Maladie, accident, service militaire, maternité – autant de motifs possibles d’absence prolongée des travailleurs. Dans de tels cas se pose rapidement la question de savoir si l’employeur est en droit, et dans quelle mesure, de réduire les vacances du travailleur concerné.
«Pas de travail, pas de vacances», dit-on outre-Sarine. En cas d’empêchement de travailler par la faute du collaborateur lui-même, la réduction des vacances est possible après un mois d’absence et, en cas d’empêchement de travailler sans faute du collaborateur lui-même, généralement après deux mois d’absence. Et pour chaque mois complet d’absence au travail (déduction faite du délai de grâce applicable) par année de service peut être déduit un douzième du droit aux vacances. La réduction n’est toutefois pas une obligation, et l’employeur est libre d’y renoncer – de manière implicite également, par le report sur l’année suivante du droit aux vacances restantes non réduites.